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Page:Latocnaye - Promenade d un Francais dans la Grande Bretagne - 2e edition, Fauche, 1801.djvu/226

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la plus élevée, la vue domine sur toutes les autres montagnes. J’étais si fatigué des courses que j’avais faites, et si effrayé par le terrible voyage qui me restait encore à faire, que je crus devoir me ménager, d’autant que c’est une promenade de dix à onze heures. Je grimpai pourtant au sommet d’une moins élevée, de l’autre côté de la vallée, pour voir un autre fort vitrifié, entièrement semblable à Craig-Phaedrick, même pour la disposition des entrées ; il s’appelle Dun-Jardill[1].

À quarante milles au nord du Fort William on voit deux chemins parallèles, à égale hauteur, sur deux montagnes dans la même vallée ; ils ont cinq ou six milles de long, et sont larges de cinquante pieds ; les habitans n’ont conservé aucune tradition sur la formation de ces chemins, ni sur leur usage.


MER D’ALLEMAGNE.


SAWNEY À ROME conte. LA LANGUE GAELLIQUE.


Je partis avec un jeune chirurgien, du régiment alors à Édimbourg, qui connaissait fort bien le pays misérable que je devais parcourir,

  1. Dun en gaelic veut dire colline, petite montagne ; Craig en écossais, a à-peu-près la même signification.