LE TRÈRE QUATEUR. dames. Par état, je les respecte, si je ne les recherche point.
Mais il me faut le temps de rendre vraisemblable le motif que prête votre concierge à la visite que je vous fais.
>50 Que dites-vous, mon Dieu ! — Oui, je suis forcé, poursuivit-il d’un air contrit, en consultant une fort belle montre d’or, de rester encore ici vingt minutes. Comment supposer que l’homme assez heureux pour vous entretenir à l’heure qu’il est, serait indigne de son bonheur, au point de ne pas prolonger un peu cet entretien.
— -Quoi ! Monsieur, vous me voleriez aussi ma réputation ?..
— Le terme est un peu vif. Ce que je dois à votre charité vous fera une réputation meilleure encore. Car c’est en votre nom que nous soulagerons quelquefois la veuve et l’orphelin. Mais, Madame, service pour service ; il faut que je vous le confesse : votre portier est un misérable. Il m’a demandé où j’allais ; j’ai répondu chez vous ; et l’explication s’est continuée ainsi : — Mais, Monsieur, Madame est seule ; M. le comte est absent.
— Je le sais bien. —