Page:Laurenceau - Le Petit neveu de l'Arretin, ouvrage posthume trouvé dans le portefeuille de son grand oncle, BnF Enfer-373, 1800.djvu/16

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dialoguée.

sur des circonstances puériles ; Didon donne un message à Barcé, nourrice de son mari, et vous n’oubliez pas de motiver ce choix sur ce que sa propre nourrice était morte au pays :

Namque suam patriâ antiquâ cinis ater habebat.

Quelquefois même vous égayez vos descriptions par des calembourgs fort divertissans, comme quand le petit Ascagne, mangeant son rôti sur une tartine de pain, s’écrie : Mon cher papa, nous mangeons nos assiettes. Mensas consumimus.

Vous parlerai-je de votre truie blanche et de ses marcassins ?…

Avouez, mon cher maître, qu’une interprétation burlesque de quelques morceaux de votre poëme, nuira moins à sa fortune, cimentée par deux mille ans de louanges, qu’une critique éclairée qui relèverait les beautés et les défauts du tableau.