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Page:Laurenceau - Le Petit neveu de l'Arretin, ouvrage posthume trouvé dans le portefeuille de son grand oncle, BnF Enfer-373, 1800.djvu/84

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Et l’ame de Didon libre de son licou,
Étant je ne sais quoi, s’en fut je ne sais où.




Nota Il ne sera pas hors de propos d’insérer ici un morceau du même auteur venu à récipiscence ; c’est une traduction, sinon élégante, au moins correcte de ce beau passage du sixième livre.


Di, quibus imperium est animarum, umbræ que silentes
Et cahos et phlœgeton, etc.


Dieux des bords Stygiens, divinités funèbres,
Qui tenez aux enfers le sceptre des ténèbres !
Fleuves silencieux, obscures régions,
Et vous manes sacrés, muettes légions,
Souffrez qu’instruit par vous des fastes des lieux sombres,
Ma voix découvre au jour les mystères des ombres.

Le héros et son guide, en ce morne séjour,
Marchaient à la clarté d’un pâle et triste jour,