Page:Laurenceau - Le Petit neveu de l'Arretin, ouvrage posthume trouvé dans le portefeuille de son grand oncle, BnF Enfer-373, 1800.djvu/87

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Air : Des fraises.

Dieu voyant tout à l’envers
Dans ce monde intraitable
Mis son bonnet de travers,
Prêt d’envoyer l’Univers
Au diable, au diable, au diable.

Air : De tous les capucins du monde.

J’ai fait, dit-il, un sot ouvrage,
J’ai créé l’homme, et j’en enrage,
Ces marmots là me font damner ;
Faut-il encor que je les noie ?
Mais non ; je suis las de tonner.
De la douceur prenons la voie.

Air : Le port Mahon est pris.

Aussi-tôt il appelle
Gabriel, son ministre fidèle,
À sa voix éternelle,
L’ange qui l’entendit
Se rendit
Et Dieu dit.