REMERCIEMENT
On ne peut rien ajouter à une étude de Mgr Lavallée, surtout lorsqu'elle est consacrée aux problèmes de l'éducation chrétienne. Il ne s'agit donc pas ici d'une préface, mais simplement d'un merci.
En quelques mots seulement je voudrais traduire, en la faisant mienne, la reconnaissance de mes chères Filles de Saint-Charles pour ce livre qui met en si belle lumière la figure magnifique de leur Fondateur, et d'un des plus admirables ouvriers de l'œuvre éducatrice, en même temps qu'il en révèle la splendeur.
On est parfois surpris de constater que Charles Démia est peu connu d'une multitude de chrétiens, lui qui mérita l'éloge émouvant de Gabriel Compayré. Au moment où le problème de l'École chrétienne est devenu angoissant, et où il est parfois nécessaire de rappeler à certains de ceux qui devraient le bien savoir le rôle irremplaçable qu'elle doit jouer, comment ne pas se réjouir de voir paraître des pages qui le soulignent avec tant de force discrète et persuasive ? Il est singulièrement bienfaisant de redire avec Démia que la pire des ignorances est celle de Dieu, et qu'elle constitue la plus grande pauvreté des pauvres, et qu'il n'y a pas, après le sacerdoce, de plus