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II
Ah ! tes yeux de malade, autrefois si chargés
De fièvres, de langueurs, d’aveux et de mensonges,
Tes clairs yeux de malade aujourd’hui si changés,
Délivrés, semble-t-il, de quelque mauvais songe,
Tes yeux miraculeux d’or et d’azur, sont comme
Des arbres dépouillés de feuilles par l’Automne.