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sommes forcés de conclure qu’elle ne pouvait avoir été ni du côté du rivage, ni du côté du nord-est, mais qu’elle devait nécessairement avoir été du côté du jardin de Champlain, c’est-à-dire, dans l’anse du Cul-de-Sac.[1]

9 novembre, vendredi, vers 9½ heures du matin. — M. Casgrain rencontre M. L.-A. Cannon, Greffier de la Cité, dans la rue du Fort, et lui demande à qui s’adresser pour avoir des renseignements sur les ossements humains trouvés dans les rues de la ville. M. Cannon lui indique M. O’Donnell. Vers 10 heures et demie, M. Casgrain se rend à l’Hôtel-de-Ville, et est introduit auprès de M. O’Donnell par M. Cannon.

M. O’Donnell donne à M. Casgrain quelques renseignements de vive voix, le remettant à l’après-midi, afin d’avoir le temps de retrouver ses notes. Vers 2 heures, seconde visite chez M. O’Donnell ; mais celui-ci n’a encore rien retrouvé.

10 novembre, samedi, vers 9 heures du matin. — Nous allons tous deux voir M. O’Donnell à son domicile. Il nous accueille tout joyeux, et nous montre son plan.[2] À 1 heure et demie, descente dans le caveau avec M. O’Donnell et James Corrigan, un des ouvriers employé en 1856. Comme quelques-uns de ces ouvriers avaient dit à M. O’Donnell que les os trouvés dans la voûte, avaient été remis soit à M. le Dr. Moffat, soit à M. le Dr. Robitaille, nous allons, au sortir du caveau, chez M. le Dr. Moffat. Celui-ci déclare n’avoir eu connaissance de rien. Dans l’après-midi, M. Laverdière se rend chez M. le Dr. Robitaille. Celui-ci se souvient d’avoir vu les os ; mais rien de plus. M. Antoine Fortin, bedeau de la cathédrale, déclare se rappeler parfaitement avoir vu ces ossements, qui étaient très-bien conservés.

M. Abraham Hamel nous dit que l’existence de la voûte avait

  1. Voir la dissertation, p. 11.
  2. Voir la dissertation, p. 12.