Walther, les Maîtres, les Apprentis, les Voisins, les Voisines ; les violons grincent, les cuivres beuglent, le tumulte fait rage, et tout cet admirable charivari n’est fait qu’avec des fragments du Luth et de la malheureuse Sérénade ; c’est Beckmesser bafoué par ses propres motifs.
Un coup de trompe du placide Veilleur met tout le monde en fuite, et quand il arrive, chacun est rentré dans sa demeure.
Seul règne Le Calme de la nuit d’été, dont la fraîcheur
repose de tout cet amusant vacarme.
Scène i. — Le Prélude est tissé au moyen de trois motifs nouveaux : La Profonde Émotion de Sachs
[partition à transcrire]
lui sert de début comme de conclusion ; le Choral de Sachs
(p. 364) et sa Chanson biblique p. 367) en constituent le
milieu. Le premier, grave et triste, qu’on a aussi appelé le
thème de la Sagesse Humaine, a déjà fait une très courte
apparition, presque inaperçue, au 2e acte (scène iii) ; il
va devenir très important.
Dès le lever du rideau, il se combine avec le gai motif de David, formant une curieuse ojiposition ; puis viennent des souvenirs du Luth, de La Sérénade, de La Bastonnade ; peu après, David chante Le Choral du Jourdain