Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/423

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[Ce rythme bien reconnaissable ne paraîtra pas dans la « Walkyrie », mais on le retrouvera très souvent dans « Siegfried » et le « Crépuscule ».]

Aussitôt Alberich, dans une phrase à l’allure démoniaque, lance son anathème à l’Anneau qu’il maudit, et qui devra dorénavant porter malheur à tous ses possesseurs.

MALÉDICTION DE L’ANNEAU
[partition à transcrire]

Ce haineux motif est presque constamment accompagné du rythme de Destruction, et vers la fin du récit par La Puissance d’Alberich, aussitôt atténuée par La Servitude.

L’action se déroule sans qu’il soit besoin d’y introduire de nouveaux motifs jusqu’au moment de l’apparition d’Erda, qu’annonce sinistrement le thème des Nornes, ses filles, les Parques de la mythologie Scandinave. Ce motif