Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/447

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Celui-ci va prendre de plus en plus d’importance et terminera la deuxième journée de la « Tétralogie », accompagné du scintillement des feux de Loge.

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Mais auparavant se place la scène si émouvante des Adieux de Wotan et de Tlncantation du feu. On peut considérer qu’elle commence précisément à cet endroit, dont nous avons déjà parlé, où le motif de L’Annonce d’une nouvelle vie, en mi majeur et à 4/4, revêt son aspect le plus grandiose et le plus éblouissant, pour venir, par un crescendo splendide, s’épanouir magnifiquement sur un accord de quarte et sixte dans le thème du Sommeil de Brünnhilde.

Alors le Sommeil s’assombrit, la tonalité mineure reparaît, et, au cours d’une belle période (à la 18e mesure du mineur), nous entendons la phrase proprement dite Chant d’adieu de Wotan, pleine de tendresse et d’émotion,

CHANT D’ADIEU DE WOTAN
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