Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/475

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
[partition à transcrire]


deux fois répétés, et chaque fois suivis d’arpèges sonores, puis de grésillements scintillants des harpes, se développant en une phrase large à laquelle une longue série de tierces et un trille prolongé donnent une physionomie tout à fait italienne. C’est sur ce Salut que Brünnhilde prononce ses premiers mots ; mais lorsqu’elle en vient à demander le nom du héros qui Ta réveillée, elle trahit sa pensée intime et son désir, car sa déclamation emprunte les notes mêmes sur lesquelles Wotan l’a quittée, après l’avoir endormie sur son rocher, au dernier acte de « La Walkyrie », lesquelles ne sont autres que celles de Siegfried gardien de l’épée.

À son tour, Siegfried radieux entonne son Salut à l’amour, plein d’ardeur juvénile et d’enthousiasme,

SALUT À L’AMOUR
[partition à transcrire]