parle pas l’allemand : il est des choses que l’on comprend
dans toutes les langues. C’est, à mon gré, un des charmes
de la vie de Bayreuth que ces fréquentes rencontres avec
les artistes, ces vaillants combattants dont l’existence offre
souvent d’intéressantes particularités.
On a aussi l’occasion de les voir à Wahnfried quand la bonne chance veut qu’on ait quelque titre à y être présenté.
Mme Wagner, dominant toutes les fatigues que lui causent ses surmenantes occupations, donne chaque semaine, pendant la saison des Fêtes, des réunions auxquelles elle convie ses amis personnels et un petit nombre d’heureux élus. C’est un souvenir précieux entre tous que celui des moments passés dans cette maison du Maître, encore si pleine de lui, et parmi ceux qui l’ont connu et entouré.