Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/531

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court lui chercher de leau, revient La Galopade, suivie du fatal ricanement ; lorsqu’elle lui offre cette eau, ce soulagement, c’est Le Graal qui l’inspire, l’idée du Baume s’intercale ; c’est la Kundry bienfaisante, mais aussitôt elle est reprise par les motifs sataniques, La Magie et ses envoûtements, Klingsor qui déjà l’appelle : elle frémit, cherche à se raidir, tombe à terre en proie à des convulsions, puis elle s’endort profondément.

C’est alors que le décor se déroulant nous donne l’impression de faire, en compagnie de Gurnemanz et Parsifal, l’ascension du Montsalvat ; dans ces pages presque exclusivement symphoniques, et dont le motif principal annonce la sonnerie des Cloches du Graal, se retrouvent nécessairement tous les thèmes de caractère religieux, et en plus le douloureux dessin, moins fréquemment employé jusqu’ici, mais pourtant caractéristique, de L’Appel au Sauveur.

L’APPEL AU SAUVEUR
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