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III.


Philippe n’alla pas chercher à Valenciennes l’ennemi, qui s’y trouvait couvert par des forêts marécageuses. C’est par l’infanterie surtout que les coalisés l’emportaient sur lui, et il savait combien était redoutable la milice flamande, quand elle était bien retranchée. Il avait mis tout son espoir en sa chevalerie et en sa cavalerie. « Que les Teutons combattent à pied, dit un des poètes qui ont chanté la bataille ; toi, Français, combats toujours à cheval. »

Semper equesTu, Gallice, pugna,
Semper eques