^i PRéCrS HISTORIQUE
les. L'Ouvrage de M. Jacquin n'y fut donc pag accueilli; & dès 1770 ^ M. Crans, Médecin de ^a Majefté le Roi de Prufle , publia contre lui à Jjéipfick , un Ouvrage latin intitulé : Réfutation 4e r Examen chymlque de la docirrine de Meyer fur l'aciduni pingue , ù* de la doElrine de Black fur V air fixe i relativement à la chaux-vive. In- 8^. de 212 pages.
Je fortirois des bornes que je me fuis prefcrî- tes , fi j'entrois ici dans le détail de toutes les expériences rapportées par M. Crans , elles font ^rès-nombreufes : je m'attacherai feulement à donner une idée des principales , & Je choifirai fur-tout celles qui femblent porter le plus direc- tement atteinte à la dodrine de l'air fixe.
M. Crans examine d'abord quelle eft l'aélion du feu fur la pierre à chaux. 11 convient avec les Difciples de M« Black, que cette fubftance perd au feu une quantité confidérable de fon poids i^ mais il attribue cette perte à la grande quantité d'eau qu'elle contenoit , & qui a été chaflee par la violence du feu. C'eft également à l'eau réduite en vapeurs , à l'eau dans l'état d'^xpanfion , qu'il attribue , pour la plus grande partie, ce dégage- ment élaftique obfervé par M. Jacquin, pendant }a, çalçination de la pierre à chaux dan$ Içs vi^if^
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