SUR LES Émanations élastiques. 8y que, mais entièrement adouci, & faifoit efer- vefcence.
Ces augmentations de poids , obfervées dans la plupart des expériences faites avec les alkalis cauftiques , & en général prefque toutes celles faites dans l'appareil de M. Macbride, fembloient fournir des argumens très forts en faveur de l'o- pinion de M. Black. Cependant M, Crans n'eft point embarrafle pour y répondre : il convient bien que l'air fixe fe combine avec les liqueurs mifes dans la bouteille de réception , & que c'eft à cette caufe qu'eft due l'augmentation de poids qu'elles éprouvent ; mais il ajoute que ces liqueurs s'en imprègnent de la même manière que de l'eau fimple ; il nie qu'il y ait combinaifon , que ce foit à cette combinaifon que. foit dû l'adoucifle- ment des fels cauftiques , & il perfide à croire que ces changemens dépendent de l'évaporation du caujllcum j de ïacidumpinguej qui neutralifoic l'alkali.
Tels font à-peu-près les principaux argumens que contient l'Ouvrage de M. Crans contre la dodrine de M, Black. J'ai fait tout ce qui étoit en moi pour les préfenter dans tpute leur force ; il eût peut être été à fouhaiter que l'Auteur les eût xeSerré davantage; qu'iUût mis plus de choix
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