Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/134

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^4 PbECIS HISTORtQUÈ

partie de l'augmentation de poids qu'elle acquiert à l'air, Se que ce dernier fluide n'y concourt pas fenfiblement par la combinaifon de fa propre fubdance. Il penfe avec M. Szaihmar , qu'il ea cil de même de l'augmentation de poids du piro- phore, qu'elle n'eft également due qu'à la feule humidité. Il eft aifé de voir que ces aflertions font diredement contraires au fyftême de Mé Elack, 5c à celui de Tes Difciples*

Après quelques réflexions fur la manière dont l'air exifte dans l'eau , & fur la caufe de i'ébulli- tion de ce fluide, M» de Smeth entreprend de prouver que fi les alkalis caufliques ne font point d'effervefcence avec les acides , il efl: probable que ce n'efl; point au défaut d'air ou de matière éiafl:ique qu'on doit attribuer ce phénomène , & voici la manière dont il raifonne.

9> M. Black i Se les partifans de l'air fixe , pré- 95 tendent que les alkalis caufl:iques ne font plus T> d'effervefcence avec les acides , parce que la 3> chaux, qui efl: très-avide d'air fixe, les a dé- 93 pouillés de celui qu^ils contenoient. Si ce prin- 33 cipe étoit vrai , il s'enfuivroit nécellairement » deux chofes : i^. que les alkalis caufl:iques 73 devroient manquer entièrement de la matière >3 propre à l'eiFervôfcence , ou à l'ébulUtion ;

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