Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/136

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fi6 PRéCiSHISTORîQUS

Expérience III.

Il a mis fous le même récipient de la le(îîve des Savonniers. Dès que le mercure fut arrivé à 15) pouces , elle commença à donner quelques bulles : ces bulles infeniiblement devinrent fem- blables à des perles *, elles ne venoient cependant pas crever à la furface ; mais lorfque le mercure fut parvenu jufqu'à la hauteur de 28 pouces j_ , elles devinrent beaucoup plus groOes , & elles parvenoient jufqu'à la furface fans cependant la foulever ; il y en avoit un grand nombre qui demeuroient attachées aux parois intérieures du vafe.

ExPÉRIEI^ICE IV.

Les alkalis ordinaires , quelque long temps qu'on les ait tenus dans le vuide , n'ont jamais laiîTé échapper la moindre bulle , à moins qu'on ne les eut fortement échauirés.

M. de Smeth conclud de ces expériences, que les alkalis cauftiques ont plus de difpofitions à Tébullition que les alkalis ordinaires: mais il efl aifé de s'appercevoir qu'il fuppofe que la pro- priété de faire eifervefcence dépend du même principe qui fait bouillir les liqueurs, ce qui n'eft

pas

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