Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/180

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'ï^o Précis HrsTORrQ.uïï dixième de fon volume ; il avoit encore obfervê qu'on obtenoit de l'air fixe dans cette opération. M. Prieftley a répété ces expériences, & fes réfub tars ont été les mêmes.

M. Prieftley a varié cette même expérience en la répétant fous une cloche de verre à l'aide du foyer d'un verre ardent , & il eft parvenu à produire une diminution d'un cinquième dans le volume de l'air i les quatre cinquièmes reftans étoient en partie de l'air fixe, en partie de l'aie inflammable. Ce qui eft très = digne de remarque dans cette expérience , c'eft que fi le charbon qu'on emploie a été calciné par un feu très vif, & capable de fondre en partie le creufet qui le contenoit, il n'y a point de diminution fenfible dans le volume de l'air dans lequel on le fait brû- ler. M. Prieftley attribue cet effet à l'air inflam- mable qui fe dégage du charbon dans ce dernier cas , & qui remplace la portion d'air abforbé. Il obferve , à l'appui de cette explication , que le charbon , qui a été médiocrement calciné , ne donne aucun veftige d'air inflammable. Si, au lieu d'opérer la combuftion du charbon fur de l'eau , on la fait fur du mercure, il n'y a plus de dimi* nution dans le volume de l'air ; on obferve même quelque augmentation , foit en raifon de l'air fix©

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