Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/203

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SUR LES Émanations élastiques, idj Verdi, quelques temps après, par l'addition de l'alkali phlogiftiqué,

S°^ J'ai reçu dans une veiïîe la vapeur qui s'élève d'une dilTolution de fer par /acide du (qU Cette vapeur , qui eft & refle long temps inflani- înable , s'incorpore très- difficilement dans l'eau; mais 3 quelque petite que foit la quantité que l'eau en prend, elle n'en contradle pas moins une odeur très-fendole dliépar ou d'o&uf pourri.

L'eau ne prend non plus qu'une quantité infi- niment petite de la vapeur qui fe dégage de la difTolution de fer par l'acide vitriolique , niais elle ne contrade pas la même odeur d'hépar que dans l'expérience ci delTus.

L'air qui fe dégage des corps eft donc dans deux états très-difl"érens. Dans quelques-uns, ce n'efl: qu'un air fixe pur ; & celui-ci fe combine avec l'eau en fi grande quantité , qu'il peut , au moins, égaler fon volum.e, & lui comimuniquer plufieurs propriétés ; entre autres , celle de dif- foudre le fer , de précipiter l'eau de chaux j comm.e le fait l'air fixe lui-même j &c. Tel eft l'air qu'on dégage par la combinaifon des acides avec les fubftances alkalines & calcaires j la va- peur qui s'élève des liqueurs fpiritueufes aduelle* ment en fermentation , & celle du charbon. Dans

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