Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/206

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t(}6 PBéCîS HISTORIQUE

chaux riiéralliques , 6c même les fafrans de mar^ les mieux calcinés , & non attirables par l'aimant.

Nous pouvons obferver aufli les mêmes rap- ports & les mêmes différences dans les mouffettes, On fçait qu'il y en a de deux fortes. Les unes , comme celles de la grotte du chien , ne font point inflammables ; elles ne noirciffent point l'argent , ni les chaux m,étalliques ; elles étei- gnent les flambeaux , &Ce ainfi que les vapeurs qui fe dégagent de la fermentation fpiritueufe i celle du charbon , l'air fixe qui fe dégage des çQmbinaifons des acides avec les alkalis , à la nianiere de M. Prieflley , produifent les mêmes phénomènes que la grotte du chien, & peuvent lui être comparés à tous égards.

Il fe dégage donc de la terre un air fixe fem- blable à celui qui efl: produit dans certaines expé- îiences de Chymie , & dans la ferm.entation des liqueurs fpiritueufes ; puifque celui ci , comme le remarque M. Prieftley , a auflî la propriété de fe diffoudre dans l'eau. C'efl principalement à rai- fon de cet air que les fources minérales froides tiennent le plus de fer en diffolution , Se qu'à l'exemple de nos eaux artificiellement aérées » elles le dépofent promptement , foit par le repos à r^ir libie , foit enfin par rébullition«,

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