SUR LES Émanations élasti^ue^. i8i s'eft fixé dans le métal, pendant fa réduction en chaux , qu'on doit attribuer ce nouvel état , 8c h caufe de l'augmentation de Ton poids. Ces mê- mes Phyficiens prétendent encore qu'en fuppri- inant à ces chaux métalliques l'air fixe dont elles font chargées , elles fe réduifent en métal , fans . aucune addition , même fans feu ; mais il paroît qu'on a encore pris le change fur cette réduc- tion , & qu'on emploie dans ces opérations des vapeurs phlogiftiques , fans s'en appercevoir.
Nous avons dit à l'article du foie de foufre précipité par un acide , que les vapeurs qui s'en élèvent ne font point inflammables, mais qu'elles relïïifcitent fans feu , fous le brillant métallique, les chaux des métaux. Ce n'eft point l'air qui produit cet effet , mais feulement le principe phlogiftique dont ce même air eft chargé.
A l'égard de l'air fixe anti- putride, il efl: très-, probable qu'il y a beaucoup de fubftances ayant des propriétés anti-putrides , que l'air peut dif- foudre , & qui font même rétrograder la putré- faction , comme font le quinquina & d'autres matières aftringentes qui ont de même des pro- priétés anti-feptiques lorfqu'elles font appliquée? immédiatement fur les chairs putréfiées.
II refaite de ces réflexions : i°. Que ce qu^
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