Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/311

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t)ANS LES CHAUX MéTALLU^UES, Ù.^% lure du récipient ; d'un autre côté, il efl: poflible que le fluide élaftique dégagé du minium foit un peu plus pefant que celui dégagé des eftervefcen- ces , & il eft très-probable que c'efl: à l'une de ces deux caufes que tient le déficit de poids obfervé dans l'Expérience II.

Je m'étois propofé d'abord pour éclaircir ce point , de déterminer le rapport de pefanteur des diiTérens fluides élaftiques qui fe dégagent des corps , &: de les comparer à celles de l'air de l'atmofphère; mais les différens appareils nécef- faires pour remplir cet objet n'ayant pu être achevés à temps , je n'ai pas cru devoir différer pour cela la publication de cet Ouvrage , j'aurai , d'ailleurs , plus d'une fois occalîon de revenir fur cet objet.

La quantité de poudre de charbon employée dans l'Expérience II, étolt de 6 gros, la quan- tité de fluide élafl:ique obtenue pendaut la réduc- tion , n'a pas excédé 4. gros ou 4 gros \ tout au plus. Le poids du fluide élafl:ique dégagé étoic donc beaucoup moindre que celui du charbon employé , & on pouvoir m'objeder que la quan- tité de fluide élaflique dégagé pouvoir aufli bien venir du charbon , que de la chaux métallique. Pour piévenir cette objeâion , j'ai fait l'Expé- rience qui fuit,

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