Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/315

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DANS LES CKAUX MÉTALLIQUES. 27/ fcoté , j'ai marqué la hauteur jyj' de l'eau ; enfin l'ai allumé un feu très-vif autour du canon da fufil, èc je l'ai tenu rouge blanc pendant une lieure.

E F F E T.

Il y a d'abord eu dilatation de l'air par la clialeur comme à l'ordinaire , & la furface de l'eau s'ell: abbaifiée en proportion ; mais lorfque le feu a été éteint , elle a remonté peu-à-peu , & lorfque le canon de fufil a été entierem^ent re-^ froidi , elle eft revenue prefque julques au poinf d'où elle étoit partie ; il s'ePt trouvé feulement une produdiûTi d'air de 15 pouces cubiques , la- quelle , au bout de deux jours, étoit réduite à 8. La poudre de charbon pefee à la fin de cette Expérience, n'avoit perdu que 6 grains, encore eft-il probable qu'il en reftoit quelque portion ^attachée au canon de fuiiK

Réflexions,

Le feu 5 dans cette opération, a été infînimenÊ ■plus fort, & plus long-temps continué qu'il n'effc ^nécefîaire pour une réduction de chaux de rplomb ; cependant la production d'air a été pief- ?que nulle , d'où il fuit que l'air obtenu dans les xExpéiienc.es I & II j n'étoit pas feulement \^

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