Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/335

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DES MÉTAUX. ig^

ne peuvent qu'attendre avec beaucoup d'impa- tience la publication de ces Expériences , ^ Ik réputation que ces deux Chymiftes fe font juge- ment acquife, répond fulïifamment de l'exaétitude qu'on doit en attendre.

A^ota, Je n'avoîs point de connoifTance des Expériences de M. Priefrley , lorfque je me fuis occupé de celles rap- portées dans ce Chapitre. Il a obfêrvé comme moi & avant moi , ainfi qu'on l'a vu dans la première Partie, de cet Ou- vrage , qu'il y avoit une diminution dans le volume de l'air pendant la calcination des métaux : cette diminution , dans quelques Expériences , a été jufques au cinquième , même au quart du volume de l'air qu'il avoit employé. Quoique je me fois fêrvi de la lentille la plus forte connue , je n'aî pu porter cette diminution au-delà d'un feiziéme par la voie feche. Cette circonftance me porteroit à fbupçonnec que le fluide élafîique fixabie répandu dans l'air y ell peut-î être plus abondant dans un temps ou dans un lieu que dans un autre , qu'il Ce trouve mêlé dans une plus grande pro-^ portion avec l'air atmofphérique dans les lieux habités, dans nos laboratoires , S:c. que dans les plaines, les iardins , & en général dans les endroits où l'air ed perpétuellement renou- velle. Au refte, M. Prieiliey s'ed perfuadé que la diminu- tion du volume de l'air qu'il a obfèrvé venoit d'une fura- bondance de phlogilîique qui lui étoit fourni par la calcina- tion du métal , & il ne paroît pas avoir Soupçonné que la calcination elle-même fût une abfbrbtion , une fixation ôxt. fluide élaflique,

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