§0(5 Examen du ï^luide élastique . Effet.
A peine étoît elle parvenue à l'orifice du bo- cal 5 qu'elle s'eft éteinte en un clin d'œil ; la partie charbonneufe de la mèche eft même deve» nue noire. Il m'efl quelquefois arrivé de rallu- mer dix ou douze fois la même bougie , & de l'éteindre autant de fois dans le même bocal, tant il eft vrai qu'il faut un intervalle de temps alTez confidérable , pour que le fluide élaftique fixable fe mêle avec l'air de ratmofphère. On obferve feulement que chaque fois qu'on éteint de nou- veau la bougie , il faut la plonger un peu plus avant que la fois précédente , ce qui femble prouver que l'union du fluide élaftique avec celui de i'atmofphère ne fe fait qu'à la furface & cou- che par couche , à-peu- près de la même manière que fe fait une diflblution.
Un charbon ardent plongé dans le même air, y devient noir fur le champ de la même manière î (que s'il étoit plongé dans de l'eau,
EXPÉRIENCE IV.
lEffet àa fluide élaftique dégagé des chaux métalli'* quesfur les corps enflammés ou embrafés.
J'ai répété l'Expérience précédente , en em-
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