Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/353

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DES EFFERVESCrNCES ET DES RÉDITCT. 5T3? retiré , il a commencé au bout de quelgues mi- nutes à donner quelques lignes de vie , il s'eft enfuite ranimé peu-à peu, & bientôt il eft de-, venu auflî vif qu'auparavant.

Une bougie allumée plongée dans ce même air , s'y eft éteinte à l'inftant.

L'eau des deux premières bouteilles p ^ p'^ , à la fin de cette opération , avoit déjà formé ua dépôt aflez confidérable ; celle de la troifiéme & de la quatrième étoit déjà fort trouble ; mais il étoit aifé de juger que toute la chaux qui y étoit en diflûlution , n'étoit pas encore précipitée. J'ai donc eflayé de faire bouillonner de nouveau fluide élaftique à travers la même eau , & de le faire pafTer dans le bocal Q i la quantité d'air nécefTaire pour le remplir, s'eft trouvée de 12a pouces , d'où il fuit qu'il n'y en avoit eu cette féconde fois que 5*4 pouces d'abforbés par l'eau de chaux, c'eft-à-dire précifément -i^.

J'ai rempli une troiiîéme fois , de la même manière , le même bocal Q , & la quantité de fluide élaftique abforbé par la chaux , dans cette troifiéme opération , n'a été que de 48 pouces »

c'eft-à'dire, de -^.

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Le même rat , ayant été introduit dans cet aîrV d paru y fouffrir beaucoup davantage \ en moins

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