Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/384

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144 ^^ ^^ coMBUsTîo>r pccaiionnée par la chaleur , fembloit au contrai- re être repoufîée en dedans par des bouffées d'air extérieur qui s'intioduifoient fous la cloche. Cette circonftance n'empéchoit cependant pas que , dans quelques autres inftans , il ne s'échap- pât quelque peu de vapeurs.

Il failoit environ une heure pour condenfer la totalité des vapeurs contenues fous la cloche j sprès quoi je recommençois la même opération avec la précaution feulement de réimbiber la cloche, foit avec de l'eau diftillée, foit avec l'eau même qui avoit déjà fervi & qui devenoit de plus en plus acide*

Il eft bon d'obfeiver qu^à la fin de chaque çombuftion , î^l reftoit conflamment au fond de la foucoupe d'agathe quelques portions de la watiere jaune , dont j'ai parlé plus haut , de qui îî'eft autre chofe que du phofphore à demi dé- çompofé ; j'avois grand foin de les mettre à part» J'ai continué à brûler ainfi du phofphore, juf- ques à la concurrence de 2 gros 42 grains; après quoi , ayant lavé & fcché la matière jaune qui me reftoit , je l'ai trouvé du poids de 32 grains j la quantité de phofphore que j'avois brûlé n'étoit (^onc réellement que de 2 gros 10 grains. ■ La liqueuv réfuitante de cette opératian. écaifc^

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