Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/394

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^y^ Rapport

qu'elle n'a point encore été fuivie d'une manière allez régulière , un des premiers objets qu'on doive fe propofer , c'eft de rafTembler , fous un point de vue net & précis , ce qui a été fait par ceux qui nous ont précédé : par-là , ayant fous les yeux un tableau fidel des recherches qui ont été faites , fçachant le point d'où l'on eft parti & celui oii l'on eft arrivé , on eft beaucoup plus en état de juger de la route qu'on doit fuivre , des difficultés que l'on peut rencontrer, enfin de tout ce qui refte à faire pour éclaicir les phéno- mènes qu'on a entrepris de développer : tel eft l'objet que M, Lavoifier fe propofe dans la pre- mière Partie de fon Traité. Il palTe en revue , en conféquence , tous les Auteurs qui ont parlé des émanations éîaftiques , depuis Paracelfe juf- ques aux Phyficiens & aux Chymiftes de nos jours , ôc il n'oublie point d'infifter d'autant plus fur ce qu'ils ont découvert ou rapporté , qu'il peut en réfuker plus de lumières fur l'objet dont il s'occupe : nous l'imiterons dans le compte que nous allons rendre de cette première Partie.

Là nature n'eft prefque jamais conlultée par les expériences , qu'elle ne laifTe échapper plus ou moins quelques-uns de fes fecrets. Les pre- miers Chymiftes s'étoient bien apperçus , que

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