Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/396

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5 7^ Rapport

fluide élaftique , qui fe développe des corps l

prendre une face toute nouvelle.

On avolt bien obTervé que ce Ruide fe déga- geoit dans un grand nombre de circonftances , mais on ne l'avoir point regardé comme partie conRituante de ces corps , comme combiné avec leurs molécules : on n'avoir pas plus penfé à niefurer ni le poids ni le volume de celui tiré de difrérentes fubîlances ; cependant c'eft ce eue Rt Haies par âes expériences aulli iîmples qu'ingénieufes , comme en peut le voir dans fon lixitme Chapitre de la Statique des Végétaux : là , il paroit qu'il n'y a prefqu'aucune fubdance qu'il n'ait analyfée pour reconnoitre le volume 3c le poids du Ruide claRique qui s'en dégage , & on apprit, pour la première fois, qu'il y avoit de ces fubRances qui renfermoient une fi grande quantité d'air qu'elles en contenoient plus de cinq cent fois leur volume. Enfin , telles furent la nature èc le nombre des expériences de cet HoATime illufcre, qu'on peur dire qu'il a frayé amplement la voie à ceux qui font venus après lui. Ju(c]ueslà il fembloit que nous avions pris peu de part à ces fortes de recherches , lorfque M. Venel lut à l'Académie un Mémoire pour faire voir que ces eaux minérales que , par leur

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