Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/42

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
2
PRÉCIS HISTORIQUE

çois ſeuls ſemblent ne prendre aucune part à cette importante queſtion, & tandis que les découvertes étrangères ſe multiplient chaque année, nos Ouvrages modernes les plus complets, à beaucoup d’égards, qui exiſtent en Chymie, gardent un ſilence preſqu’abſolu ſur cet objet.

Ces conſidérations m’ont fait ſentir la néceſſité de préſenter au Public le Précis de tout ce qui a été fait juſqu’à ce jour ſur la combinaiſon de l’air dans les corps, & de mettre ſous ſes yeux le tableau des connoiſſances acquiſes en ce genre. Cet objet eſt celui que je me ſuis propoſé dans la première Partie de cet Ouvrage ; j’ai cherché à le remplir avec toute l’impartialité dont je ſuis capable, & je me ſuis borné, autant que j’ai pu, au ſimple rôle d’Hiſtorien.

J’ai renfermé dans la ſeconde Partie les expériences qui me ſont propres. Celles rapportées dans les deux premiers Chapitres ont pour objet de fixer l’opinion des Chymiſtes ſur le ſyſtême de M. Black, & ſur celui de M. Meyer. Je crois être arrivé, à cet égard, à des réſultats auſſi certains qu’on puiſſe l’eſpérer en Phyſique. Les Chapitres ſuivans traitent de l’union du fluide élaſtique avec les chaux métalliques, de la combuſtion du phoſphore, de la formation