Clo Précis histô'riqus
les effets de la poudre à canon ; à quoi il petite néanmoins qu'on doit ajouter l'expanfion de l'eau qui fe réduit en vapeurs. Si le tartre qui contient , comme le nître , une grande quantité d'air ne détonne pas comme lui , c'eft , fuivant M. Haies , parce que l'air y efl: plus étroitement uni , qu'il faut plus de chaleur pour l'en détacher, & c'efl de cette grande quantité d'air contenu dans le tartre , & de fa grande adhérence avec lui qu'il déduit l'explication des effets de la pou- dre fulminante.
M. Haies a effayé de déterminer la pefanteur fpécifique de l'air qu'il avoit dégagé du tartre par la diftillation ; mais il n'a pas trouvé qu'il différât aucunement, à cet égard , de l'air de l'at- morphere ; il a eu le même réfultat , foit qu'il employât un air nouvellement extrait du tartre , foit qu'il employât un air qui en avoit été dégagé plus de dix jours auparavant.
Il n'avoit pas échappé à M. Halles que la quantité d'air abforbé, foit par la combuftion du foufre , foit par celle des chandelles , foit enfin par la refpiration des animaux , préfentoit des phénomènes différens , fuivant qu'on employoic des vafes , des récipiens plus ou moins grands : il obferve , à cet égard , que la quantité d'air
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