Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/62

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^2 Précis historiqu3

riences , qu'il s'eft trouvé dans prefque toutes une fource d'erreurs qu'il ne connoifToit pas , &: qu'il fera nécefTaire de les répéter un jour avec des précautions particulières.

C'eft à cette tendance que l'air fixe a de fe combiner avec l'eau, qu'on doit attribuer un phé- nomène obfervé par M. Haies dans la combul- tlon des chandelles ; il a remarqué que l'ab-- forbtion de l'air avoit lieu , non-feulement pen- dant la combuftion , mais qu'elle fe continuoit encore plufieurs jours après : on verra dans la fuite , au Chapitre qui traite des Expériences de M. Priftley , que l'air dans lequel on a brûlé des chandelles , efl: en grande partie dans l'état d'air fixe /qu'il efl: par conféquent fufceptible de fe combiner avec l'eau, & c'eft en raifon de cette combinaifon que le volume de l'air continuoit à diminuer. C'efi: aufli par la même caufe que les âifFérens airs qu'il a obtenus ne fe font plus trou-? vés fufceptibles de réduélion lorfqu'ils avoient bouillonné à travers de l'eau. En effet , toute la partie fixable s'y étoit déjà combinée.

L'air dans lequel on a brûlé du foufre , n'eft pas fufceptible de recouvrer fon élafl:icité; il refle dans le même état, quelque long temps qu'on le çonferve,

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