Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/80

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40 Précis HiSTORiQUg fixe n'eft pas la même dans tous les corps ; qu'il a plus de rapport avec la terre calcaire , qu'avec l'alkali fixe i avec l'allfali fixe , qu'avec Talkali volatil, &c.

Un fécond moyen d'enlever à la terre calcaire l'air avec lequel elle eft combinée , eft de l'unir eux acides. Si l'on fait difîoudre de la pierre à chaux ou de la craie dans un acide quelconque , on obferve une vive effervefcence , ou ce qui eft îa même chofe , un dégagemeilt confidérable d'air fixe ; la terre , qui a plus de rapport avec l'acide qu'avec l'air fixe , abandonne ce dernier ; alors joui/Tant de fon élafticité 5 il s'échappe , fe dilîîpe & fe confond avec l'air de l'atmofphère. Si enfuite on précipite la terre de cette folution» on peut à volonté l'obtenir, ou fous la forme de craie, ou fous celle de chaux: elle eft craie, fî oa précipite par un alkali ordinaire ', elle eft chaux, fi l'on précipite par un alkali cauftique , c'eft-à-dire, par un alkali privé d'air. Ce qu'il y a de plus remarquable, c'eft que la pierre à chaux perd à-peu près , fuivant M. Black , la même quçintitéde fon poids dans cette expérience, que par la calcination , & qu'elle recouvre fon pre- mier poids, lorfqu'on la précipite fous forme dô %QXiQ calcaire , ç'eftTàrdire, avec tout (on m^

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