Moyens d’obt. l’Ac. saccholact. | 311 |
On peut extraire du petit lait par évaporation, une espèce de sucre qui a beaucoup de rapport avec celui des cannes à sucre, & qui est très-anciennement connu dans la pharmacie.
Ce sucre est susceptible, comme le sucre ordinaire, de s’oxygéner par différens moyens, & principalement par sa combinaison avec l’acide nitrique : on repasse à cet effet plusieurs fois de nouvel acide ; on concentre ensuite la liqueur par évaporation ; on met à cristalliser & on obtient de l’acide oxalique : en même temps il se sépare une poudre blanche très-fine, qui est susceptible de se combiner avec les alkalis, avec l’ammoniaque, avec les terres, même avec quelques métaux. C’est à cet acide concret découvert par Schéele, qu’on a donné le nom d’acide saccholactique. Son action sur les métaux est peu connue ; on sait seulement qu’il forme avec eux des sels très-peu solubles. L’ordre des affinités qu’on a suivi dans le Tableau, est celui indiqué par M. Bergman.