420 DE LA DÉCANTATION· planche II , fig. Io. On fait dans les verreries des vales de cette figure , qui font de difïérentes grandeurs; lorTqu’ils excèdent deux ou trois pin- tes de capacité, on fupprime le pied C D E , & on y lupplée par un pied de bois dans lequel on les maiïique. La matière étrangère le dépofe au Fond de ces vales par un repos plus ou moins long , 8: on obtient la liqueur claire en la verfant doucement par incli‘¤ai[`on. '©n voit: que cette opération luppole que le corps fui`- pendu dans le liquide ell lpécifiquement plus lourdque lui, 84 [itfceptible de le rallembler au fond: mais quelquefois la pel`anteur fpécifique du dépôt approche tellement de celle de la liqueur , 8; l’on eit fi près de Péquilibre , que ï le moindre mouvement fullit pour le remêler; alors au lieu de tranf`vaFer la liqueur 8: de la (épater par décantation , on fe fert du fiplxon reprélentè fg. II, 8: dont j’ai donné la delcription. ` Dans toutes les expériences ou l’on veut dé- terminer avec une précifîon rigoureule le poids de la matière précipitée, la décantation eü pré- férable à la tiltration , pourvu qu’on ait foin de laver à grande eau 8: à plulieurs reprifes le précipité. On peut bien , il ell vrai , déterminer le poids du précipité giron a féparé par filtra- tion, en pefant le filtre avant 8a après Fopérat-
