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Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/575

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OXIDATION DU MEBC`URE· f2] du mercure en cliflolution , 8: au bout de quel- ques jours on n’eu retrouveroit plus dans le vaifleau. Comme de toutes les expériences que Pon peut faire Ihr Foxidation des métaux, cel- les üir le mercure fout les plus concluantes, il Teroit a Iiouhaiter qu’on pût imaginer un appareil fimple au moyen duquel ou pût démontrer cette oxidation 8: les rélultats qu’ou en obtient danstles cours publics. On y parvieudroit, ce me femble, par des moyens analogues a ceux que j’ai décrits pour la combuflion des huiles I ou du charbon ; mais je mai pu reprendre enz- rcore ce genre d’expériences. Uoxicle de mercure fe rerivilie, comme je Pai dit , lans addition; il lizüit de le faire chaufl ler à un degré de chaleur légèrement rouge. lfoxygène a ce degré a plus d‘aHinité avec le calorique qu’avec le mercure, Sc il le forme I du gaz oxygène; mais ce gaz ell toujours mêlé — d’un peu de gaz azote , ce qui indique que le mercure en ablorbe une petite portion pendant îon oxidation. Il contient aulli preiiue toujours un peu de gaz acide carbonique; ce qu’on doit üms doute attribuer aux ordures qui sly mê- ·· lent, qui Ye cliarbonnent & qui convertiflent enluite une portion de gaz oxygène en gaz acide carbonique. Si les Chimilles étoient réduits à tirer de