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Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/600

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1 $46 DU FOURNEAU DE PUSIQN. parle contaôs des parois du tuyau , il en ré- fulte que la pefanteur (pécifique de Pair qui le zraverfe diminue graduellement, que Ii le tuyau étoit prolongé â un certain point , on arriveroir à un terme où la pefanteur fpécîlîque de Pair feroit égale en-dedans 8: en-dehors du tuyau ; 8: il ell évident qu’alc-ts cet air froid qui ne tendroit plus a monter, feroit une maire à déplacer qui apporteroît une réiiüance à Paf- __ cenlîon de Pair inférieur. Bien plus , comme cet air eff nécefîairement mêlé de gaz acide carbonique , 8: que ce gaz ell plus lourd que Pair atmofphéxique , `îl arriveroit , Ii ce tuyau étoit allez long pour que Pair avant de parvenir à fon extrémité pût fe rapprocher de la tem·· perature extérieure, qu’il tendroit à redeI`cen— cire; d’où il Eaut conclure que la longueur des tuyaux qu’on ajoute fur les fourneaux ell li- mitée par la nature des chofes. . Les conîéquences auxquelles nous conduifent ces réliexions, fout 1°. que le premier pied de tuyau qu’on ajoute fur le dôme d’un fourneau, iait plus d’eH`et que le [ixîême, par exemple; que le iixième en fait plus que le dixième: mais aucune expérience ne nous a encore fait connoître â quel terme on doit s’arrêter ; 2°. que ce terme eff: cïautant plus éloigné que le tuyau ell moins bon conduéleu: de chaleur , puifque i`