Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/675

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S’il rfescilltoit que la force atrrzuïtive des molécules de la matière, 8: la force répullive du calorique, les corps pafleroienr brulquement de Yétat de folide à celui de fluide aeriformea mais une troiliême force , la prellion de I’atm0i`phère, met oblfacle à cer écartement , Bc dell: à cet obllacle qu’ell due Yexillence des fluides M. La- voilier établit, par plulieurs expériences, quel ell ie degré de preilion qui elf uecellaire pour contenir diffërenres fublfunces dans Yétat liquide , Bc quel ell le degré de chaleur néccfiaire pour vaincre cette relillance. Mais il y 21 un certain nombre de lubllances qui , à la preflion de notre atmofphère 8c au degré de Froid connu, Habandonnent jamais Yérat de fluide aëriforme 5 ce font celles.-1à qu’on déligne fous le nom de gaz.

Puisque les molécules de tous les corps de la nature ont dans un état d'équilibre entre l'attraction, qui tend à les rapprocher & à les réunir , & les efforts du calorique, qui tend â les écarter, non-seulemenr le calorique environne de toutes parts les corps , mais encore il remplit les intervalles que leurs molécules laissent enrr’elles ,& comme c’eli: un fluide extrêmement compressible, il s'y accunmule , il s°y rellerre Sc s’y combine en partie. De ccs conlidérations , M. Lavoisier déduit l’explicarinn de ce qu’¤n doit entendre par le calorique libre, le calorique combine , la capacité de calorique , la chaleur abfoloe , la chaleur latente, la chaleur lenlible. Ori pourroit lui reprocher d’avcir inlillé trop peu fur la pro- priete elaliique 8c compreilible du calorique , 8: cle-là. rêfulre une difference entre les principes Bc la théorie de M. Black, liir la capacité de chaleur, mais en écar— tant cette conliclerarion , les idées de Nl. Lavoisier ont acquis Favzmtage devoir plus cle clarté. _ Après ces principes généraux, M. Lavoisier décrit le moyen qu’a imaginé M. de la Place pour détermine: par la quantité cle glace Fondue , celle du calorique qui sell dégagéau milieu de cette glace, cl`un corps qui étoit élevé à une certaine température, ou d’une combinaifon qui s’y ell formée. Il pafie enluire à des vues générales fur la formation Bc la conliitution de