Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/682

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( 628) Quoique les Savans s’empreH`cm· de toutes parts dc rendre julllce aux connoiilances profondes de M. de Morveau , il doi: néanmojns être flatté d'un 21ve_u qui honore également celui qui l’a fait. ` Si M. Lavoiiîer ne parle point, dans cc Traité , des parties coniliruames 8: élémentaires des corps, c’e£l qu’il regarde comme hypothétique tout ce qu on a clît (ur les quatre élémens : il ell probable que nous ne cormoîtlbns pas les mo'lec’uleS llmples 84: îndlviublcs qui compofent les corps 5 mais il ell: uu telîme auquel nous conduxfent mos analyïcs , Bc ce ibm: les derniers rêfultats que nous en obtenons , qui [`ont pour nous des fubilances Iîmples, ou , H Yon veut, des élémens. Mais llobjet principal de ce clîfcours ell de faire lentîr la liaifon qui le trouve entre Yabus des mots SL les idees faulïes, 8: entre la précifîon du langage 8c les progrès des fciences. — _ . Nous penfons que ces nouveaux Elémens font très- dignes detre imprimés fous leprîvîlêge de l'A.cadëmîe. Fair à l’Acadêmîe, le 4 Février 1789. ` Signe', n’Ancn·r 8: Bzntuonm. Je certïiïc le préfent cxrraî: conforme à Yorîgînal, 8c? au jugement de Yàcademie. A Paris , ce 7 Fevrier 1189- .: Signé, le Nlarquîs nz Couoonczr.