Aller au contenu

Page:Lavoix - Histoire de la musique, 1884.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
96
HISTOIRE DE LA MUSIQUE.

l’œil assez simple, il n’en est pas de même lorsqu’on veut traduire le sens de chaque signe. Il ne suffisait pas d’indiquer la hauteur des notes, il fallait aussi marquer leur durée, c’est-à-dire le rythme ; c’est pour le rythme qu’a été créée une écriture particulière dite Notation proportionnelle, parce que la valeur de chacun de ses signes était proportionnée à la valeur de ceux qui le suivaient ou le précédaient.

Pour exposer en détail la notation proportionnelle, un chapitre ne suffirait pas : les signes se multiplient, se nuisent les uns aux autres ; les conventions annulent d’autres conventions ; traduire ces mélodies est un véritable jeu de patience, et on pourrait définir ainsi cette notation : une écriture dans laquelle le même signe peut avoir plusieurs sens, en même temps qu’une seule idée peut être représentée par plusieurs signes. Remarquons bien qu’au xive siècle elle doit se compliquer encore de nouvelles figures et de nouvelles inventions. Voici les signes les plus employés dans la notation proportionnelle :

[ image manquante ]

FIG. 34.