rien ne lui parut beau comme le ciel étranger.
Il écrivait à sa bonne Mariette et lui peignait son existence nouvelle : ses journées ardues, ses soirées amusantes. Il lui parlait de ses promenades dans les jardins publics ; des bals où les violons faisaient sauter la libre jeunesse ; des théâtres pleins de rires ou de larmes ; des cirques peuplés de clowns et de félines amazones.
Il jurait bien qu’il l’aimait toujours et n’aimerait jamais qu’elle. Cependant à la lecture de ces choses, une angoisse étrange serrait l’âme de la pauvre enfant, et un soupçon douloureux troublait sa quiétude.
Une année s’écoula, une année mauvaise. Les semailles avaient été tardives à cause des pluies de mai, et les moissons n’avaient pas rempli les greniers. Alors, séduit par les images riantes que faisaient