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LES MARIONNETTES
— Laissez-moi donc ! dit une voix plus molle encore…
— Vous êtes ma vie !
— Vous savez bien que je ne m’appartiens plus…
— Il vous trahit !…
— Je le sais, hélas !
— Je vous consolerai, cher ange !
— Je ne veux pas être consolée…
— Cela, par exemple, c’était bien naturel.
Je ne sais comment finit l’idylle. Une foule survint et la pauvre délaissée se sauva. Le consolateur aussi… par le même chemin.
Une foule survint ; une foule d’électeurs. Nous eûmes le spectacle d’une élection à la mairie, dans un centre rural, alors que tous les contribuables pouvaient voter. Tous ces petits hommes de huit à dix pouces de hauteur, allaient, venaient, couraient, s’arrêtaient au moyen de ficelles habilement dissimulées, comme dans le monde réel.