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Page:LeMay - Deux poëmes couronnés par l'Université Laval, 1870.djvu/127

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XIII

LE SAGUENAY

 Le jour naît et s’enfuit et toujours les navires
Ouvrent sur les flots d’or leurs voiles aux Zéphires.
Après avoir doublé des rivages divers
Ils rasent dans leur course une île aux bords déserts,
Un immense rocher qui dresse sur les ondes
Son dos âpre et sinistre où des oiseaux immondes