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Page:LeMay - Deux poëmes couronnés par l'Université Laval, 1870.djvu/216

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hymne national

 Que tout s’unisse à ces concerts
 D’un peuple qui demande place
 Parmi les grands peuples qu’embrasse
 L’orbe éclatant de l’Univers !

Ah ! prêtez-moi votre voix infinie,
Chœurs éternels que j’entends en tout lieu !
Ah ! prêtez-moi votre sainte harmonie,
Esprits d’amour qui chantez devant Dieu !

Ouvrez, ouvrez votre aile diaphane,
Anges gardiens de mon jeune pays !
Écoutez-moi, mon chant n’est pas profane :
Portez à Dieu les hymnes que je dis !