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Page:LeMay - Deux poëmes couronnés par l'Université Laval, 1870.djvu/220

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hymne national


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L’aurore s’est levée et l’ombre s’est enfuie…
Sur l’humide forêt que le vent chaud essuie,
Ô soleil, tes rayons tombent comme une pluie !

Enfants du Canada, laissez le fier taureau
Bondir, libre du joug, sur l’herbage nouveau !
Laissez dans le sillon le soc et le hoyau !

 C’est la fête immortelle
 Et sans cesse nouvelle
 Où l’amour se révèle,
 L’amour du sol natal !
 Où l’espoir se ranime
 À ton aspect sublime,
 Drapeau national !