Aller au contenu

Page:LeMay - Deux poëmes couronnés par l'Université Laval, 1870.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


IX

UNE ÎLE

 Comme un athlète heureux qui remporte la palme,
Le navire s’arrête au fond d’une anse calme
Que le rivage ceint de ses bras arrondis.
Dans les flots de cristal les arbres reverdis
Se plaisent à mirer leur grande et sombre image.
Et d’agiles oiseaux au chatoyant plumage