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FABLE XX
LE LOUP CONVERTI
Souvent, presque toujours les loups naissent et meurent
Avec leur goût sauvage et leurs grands appétits :
Les hommes font-ils mieux ? Fort souvent ils demeurent,
Au déclin de leurs jours, ce qu’ils étaient petits.
Je connus un vieux loup cependant, — par ouï-dire, —
Qui vécut longtemps mal, comme font tous les siens,
Dévora maint agneau, croqua même des chiens,