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FABLE II
LA CHAUVE-SOURIS
Dans l’humble fable qui précède
Je vous ai montré, mes enfants,
Que le bon quelquefois le cède
Aux mauvais qui sont triomphants ;
N’allez pas en conclure
Qu’il en doit toujours être ainsi,
Et que le coquin endurci
N’est pas gêné parfois dans sa coupable allure
Le contraire arrive partout ;